Un peu d’historique pour commencer ce nouveau blog.

Assouvissant un rêve de gamin je me suis acheté un hélico radiocommandé en 2013. Quelques crash plus tard j’ai cherché le moyen de redonner un nouveau look à mon appareil. Les fuselages du commerce étant particulièrement chers j’ai fini par m’orienter vers l’impression 3D.

Impression 3D

Après des semaines d’assemblage, de découpes, de mesures et de réglages ma première imprimante était née. Réalisée à base de tiges filetées, d’écrous, de profilés alu de récup et de planches d’agglo. Bien évidemment, elle était lente, bruyante et imprécise à souhait.

Cette première expérience a naturellement conduit à une refonte après quelques mois. J’ai remplacé les tiges filetées par des vis à bille et le châssis a totalement été revu.

La première CNC

Une chose en amenant une autre, je me suis lancé dans l’aventure CNC en 2018 pour répondre à une attente que ne pouvait remplir l’impression 3D : la découpe de châssis carbone pour drones.

Malheureusement, par méconnaissance du sujet, cette première version n’a jamais réellement fonctionné. Elle souffrait de plusieurs défauts :

  • La broche était surdimensionnée et son seul poids déformait le châssis
  • L’aluminium n’est pas assez rigide et l’ensemble se met à vibrer en fonction du travail
  • L’entrainement par courroie est imprécis et le pas de 3mm complique les facteurs de conversion
  • Les moteurs pas à pas n’ont pas le couple suffisant pour travailler des matériaux durs

En complément, le pilotage par un PC doté de LinuxCNC et deux ports parallèles s’est avéré particulièrement délicat. Des problèmes de compatibilité ou encore des défauts électriques m’ont découragés et le projet a été abandonné courant 2019.

Nouvelle tentative

Ce n’est que 2 ans plus tard, avec la découverte des cartes MESA et les évolutions de LinuxCNC que la CNC fut dépoussiérée. Tout le câblage fut revu, un rail complémentaire est venu soutenir la broche et les premières découpes d’aluminium purent enfin être couronnées de succès.

A ce jour les principaux défauts restent néanmoins présents et les fichiers d’usinage doivent être systématiquement modifiés pour qu’ils puissent être exécutés. Le manque de rigidité et la méthode d’entrainement ne permettent pas d’obtenir précision et répétabilité attendus. C’est donc le début de l’aventure : usiner les pièces qui serviront à améliorer la CNC.