J’ai attaqué la semaine passée le gros travail de ce projet : le surfaçage.

Cette opération vise à obtenir une surface plane sans disposer d’outils particulier. Elle nécessite trois plaques idéalement de dimensions similaires. La manœuvre consiste à user chacune des trois faces alternativement pour éliminer au fur et à mesure les défaut de chacune des faces selon les principes définis par Joseph Whitworth.

Le principe est simple mais physiquement éprouvant et en fonction du poids des plaques potentiellement dangereux. Pour accélérer l’abrasion l’idéal est d’utiliser de la poudre de diamant. Toutefois, il est également possible d’utiliser du carbure de silicium beaucoup moins onéreux.

J’ai trouvé deux fournisseurs proposant cette poudre :

En cas de gros défauts comme dans mon cas, il faut prévoir une quantité conséquente de grains 60 et beaucoup de patience. Il m’a fallu plusieurs jours et pratiquement un kilogramme de carbure de silicium pour obtenir une surface acceptable sur chacune des trois plaques.

J’ai fait une petite vidéo, accélérée pour éviter la somnolence (x6) :

Toujours commencer par un nettoyage pour éliminer les particules qui pourraient gêner l’abrasion. Plus les grains utilisés seront fins plus le nettoyage devra être soigné. Étaler ensuite l’abrasif de façon homogène en ciblant éventuellement les zones qui doivent être réduites. Poser la plaque délicatement pour éviter de chasser l’abrasif et la déplacer. Les déplacements se font en huit séquences : aller/retour horizontaux, allers/retour verticaux. Ces deux séquences sont à répéter quatre fois en tournant la plaque d’un quart de tour.

On lit souvent que le travail doit se faire en base aqueuse. Malheureusement l’effet ventouse que l’eau entraine rend impossible le déplacement des plaques.

Si la météo se maintien ce week-end la planéité des plaque devrait être suffisante pour passer à l’étape suivante : les perçages.

Mise à jour : voilà le résultat de mesure des deux axes de rails et de leur entraxe après une douzaine de passes